Indications et résultats de l’UrétroCystographie Rétrograde et Mictionnelle (UCRM) chez l’adulte à propos de 214 cas.

GANIOU TIDJANI Kabirou; KODO Abdoulaye; OUMAROU HAMIDO Kadri; MAAZOU Halidou; GUIDAH Saidou

doi:10.55715/jaim.v17i1.749

Authors

GANIOU TIDJANI Kabirou
KODO Abdoulaye
OUMAROU HAMIDO Kadri
MAAZOU Halidou
GUIDAH Saidou

DOI:

https://doi.org/10.55715/jaim.v17i1.749

Abstract

Introduction: Lower urinary tract symptoms are a common reason for consultation in urology and emergency departments. These symptoms include dysuria, which suggests a subvesical obstruction such as urethral stricture, the positive diagnosis of which is made by performing a retrograde and voiding uretrocystography (RVUC).

Objective : to report the indications and results of the (RVUC) carried out in ou

Material and methods: This was a descriptive retrospective study, from June 2021 to December 2023, covering 214 cases collected at the medical imaging department of the National Hospital of Zinder/NIGER. The inclusion criteria were to have benefited from this examination in our center and to be male. All female subjects were excluded.

Results: The mean age of our patients was 49.84 years [18-95]. Dysuria represented the first indication (54.2%), followed by acute urinary retention with impossibility of transurethral bladder catheterization in 35.5% of cases. Urinary incontinence and delayed drops represented respectively in 2.6% and 1.8% cases. Urethral strictures represented the most common lesion with 30%. Post-void residual was significant in 29 cases, and 11 patients had bladder diverticula, 5 cases of bladder stones, 3 cases of prostatic urethral stones, 4 cases of unilateral passive vesicoureteral reflux, 3 cases of bilateral active vesicoureteral reflux, 1 case of post-adenomectomy prostatic urethral dilatation, and 1 case of bladder neck disease with a defective opening. RUCU was normal in 6% of patients.

Conclusion : The (RVUC) remains and continues to be an important examination for both clinicians and radiologists. It allows for a positive diagnosis of dysuria or urinary retention of cervico-urethral origin. It is easy to perform but requires the patient's cooperation in order to provide good images, which guarantee better diagnostic certainty and a good therapeutic indication.

Résumé

Introduction : Les symptômes du bas appareil urinaire constituent un motif fréquent de consultation dans les services d’urologie et des urgences. Parmi ces symptômes on note la dysurie faisant suspecter un obstacle sous-vésical tel que le rétrécissement urétral dont le diagnostic positif se fait par la réalisation d’une urétrocystographie rétrograde et mictionnelle.

Objectif : rapporter les indications et les résultats des UCRM réalisées dans notre service.

Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive, allant de juin 2021 à décembre 2023, portant sur 214 cas colligés au service d’imagerie médicale de l’Hôpital National de Zinder/NIGER. Les critères d’inclusion étaient d’avoir bénéficié de cet examen dans notre centre et être de sexe masculin. Tous les sujets de sexe féminin avaient été exclus.

Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 49,84 ans [18 -95]. La dysurie représentait la première indication (54,2%), suivie de la rétention aigue d’urine avec impossibilité de sondage vésical Trans urétral dans 35,5% des cas. L’incontinence urinaire et les gouttes retardataires représentés respectivement dans 2,6% et 1,8% cas. Les rétrécissements urétraux représentaient la lésion la plus retrouvée avec 30%. Le résidu post mictionnel était significatif dans 29 cas, et 11 patients avaient des diverticules vésicaux, 5 cas de lithiases vésicales, 3 cas de lithiase de l’urètre prostatique, 4 cas de reflux vésico-urétéral passif unilatéral, 3 cas de reflux vésico-urétéral actif bilatéral, 1 cas de dilatation de l’urètre prostatique post adénomectomie et 1 cas de maladie du col vésical à type de défaut d’ouverture. L’UCRM était normal chez 6% des patients.

Conclusion : L’UCRM reste et demeure un examen important aussi bien pour les cliniciens que pour les radiologues. Elle permet de poser le diagnostic positif d’une dysurie ou d’une rétention d’urine d’origine cervico-urétrale. Sa réalisation est facile mais nécessite une collaboration du patient afin de fournir des bons clichés gage d’une meilleure certitude diagnostique et d’une bonne indication thérapeutique.

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